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blog de l’Apocalyse / J – 324

Publié le 01/02/2012 à 13:20 par stefffgot Tags : fond vie france histoire moi monde nature extrait citation
blog de l’Apocalyse / J – 324

Mercredi 1 Février

Citation : C’est pas parce qu’on est un mange merde qu’on dinosaure

Le Muséum d’Histoire Naturelle est pourvu d’animaux étranges et préhistoriques, petits et grands, plâtrés pour la plupart, inquiétant, rassurant, déstabilisant, dont on s’étonne de leurs tailles réelles dans la mesure où ils sont pour la plupart extrait de leur élément naturel : l’eau. Ça me fait penser à cette sensation étrange de nager dans les Océans et le flip que l’on peut avoir lorsqu’une petite parano s’installe en imaginant quelles sortes de bestioles peuvent évoluer sous nous, voire au pire, venir nous taquiner tel le goujon que nous ne sommes pas. Là, on les voit glandeur nature, dans un contexte étrange, coincer par la bulle d’une énième coupe de champagne procurée, par d’autres dinosaures, ceux-là, politiques et Franciliens, mis sur leur 31, présentant leurs vœux. Julien, l’homme qui donne leurre luxueusement et Jean-Paul, dont la voix chaleureuse, grave etlénifiante me rappelle ce Diable d’acteur qu’était Philippe Noiret (encore lui, oui).

Je pars à la rencontre de phoque, de morse, de narval, de poulpe (le vent en), de bête à pince, à corne, à carapace, à écaille. Tout à coup, je me souviens d’un passage au zoo de Vincennes où nous tournions un clip avec mon groupe viandard de l’époque alternative : « le rap des garçons Bouchers » (http://www.youtube.com/watch?v=0doCgRjBNmg). Fraîchement maquillé, attendant ma scène, j’erre seul dans les allées du zoo. Une otarie m’apostrophe*. « C’est à moi que tu parles ? » lui dis-je avé l’accent du Neuf Trois . Elle semble comprendre et me fait un signe affirmatif de la tête. Nous installons un dialogue surréaliste, parce qu’elle me cause, me cause, me cause, et ne parvenant pas bien à comprendre ces mots, j’interprète, lui rétorque et finalement, me fais une copine. L’otarie avec qui je trinque est en plâtre, mais au moins, elle m’évoque un bon souvenir. Poursuivant ma route dans la galerie paléontologique, je côtoie le Compsognathus Canjuers, ainsi qu’un sauropode de Damparis et des spécimens du Crétacé supérieur de Provence. Plus loin (un autre verre à la main) ce sont les nombreux fossiles et moulages de toutes les régions du monde que j’avais omis de mater. La région Ile de France nous gâte pour ses vœux. Buffet regorgeant de canapés et mignardises entourés par leurs maîtres d’hôtel, spécialiste du levé de coude. Je me gave solide et liquide en prévision du froid à affronter en deux roues. J’exerce avec, pense-je, talent, ma posture d’enculé mondain qui a tout de même son discours affûté pour faire partager les diverses entreprises dans lesquelles je suis préposé. De belles rencontres, de nouvelles connaissances, qui doivent à toute fin futile déboucher sur des résultats positifs.

Quand mes dents du fond commencent à baigner, je prends la tangente non sans faire un détour vers l’expo : "Au fil des araignées", histoire de tenter de vaincre une de mes phobie. C’est super bien foutu pour rassurer. Je finis en admiration craintive devant quelques mygales et autres tarentules. Je ne m’y ferais pas.

Je quitte le Muséum avec un goût d’amertume en me posant cette question essentielle. Va-t-on tous disparaître le jour de l’apocalypse ? Ou, parmi ces créatures, certaines ne vont-elles pas subsistés car ne sont-elles pas déjà rompus à l’exercice de vie extrême ?

* Cette histoire est vraie.

Commentaires (1)

Berto le 01/02/2012
T'aurais du lui parler en morse à l'otarie ;)
Les araignées et les ... fourmis seront celles qui se lèveront le 22 décembre comme si -presque - de rien n'était..


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