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FRANCOS DE POP 3

Publié le 17/06/2017 à 06:51 par stefffgot Tags : vie moi monde bonne chez france enfants fond belle heureux musique sur bande saint
FRANCOS DE POP 3

MARDI 13 JUIN.

Mes matinées sont d’une tranquillité à toute épreuve. Je ne peux éviter d’aller nager ; le besoin est constant, nettoyeur et salvateur. Avec le décalage, mais en phase avec la France, je me fais un devoir de travailler le matin. Ainsi, je peux régler quelques affaires, même si l’engouement est comme un obstacle dans la quiétude de mon quotidien.

François propose que nous allions déjeuner tous ensemble chez Pho Bang New York, une adresse vietnamienne qu’il a dégottée dans le quartier chinois. J ‘avais prévu un dej’ avec mon vieux pote Mustapha, je remets afin de ne pas entacher l’harmonie de nos 8 personnalités si dissemblables. On se connaît tous depuis si longtemps qu’il faut savoir composer avec chacun. 10 jours à vivre ensemble en famille et pour l’instant, pas l’ombre d’une anicroche*, faut en profiter non ?

Malgré une climatisation dangereuse pour les voix de Cathy et Haine, la nourriture est vraiment bonne. J’apprécie à sa juste valeur mon Bun Ga Nuong Bi Cha Gio, un Bo Bun au poulet, au porc et au parte impérial. Léger, savoureux, à la portée de toutes les bourses, nous voilà satisfait. Ça sent le café vers le port. On se dégotte un québécois d’origine italienne qui fait du vrai café. C’est mon premier depuis le départ. Le soleil tape et nos forfaits Bixi sont toujours d’actualité. Avec Jean-Louis, on file à vélo en destination inconnue. Faut juste penser à poser le bicloune toutes les demi-heures si on veut pas payer de supplément. On se fait un grand tour sur une piste cyclable qui borde le Saint-Laurent. Ça met en jambe pour la balance que nous ne ferons pas, mais bien pour les animations qui intéressent toujours les enfants et les plus grands. Quel bagout il faut avoir quand on est derrière la roue de l’avenir. Un franco-iranien m’a presque raconté toute sa vie en la faisant tourner quelquefois. D’ailleurs, il n’a pas l’air très simple… Son avenir.

Juste après que Féfé est fait le show, avec notre pote Napo, chanteur des Chihuahua et en compagnie des Hurlements de Léo qu’il accompagne, nous attaquons notre bal. L’affaire est rôdée certes, ça ne m’empêche pas d’être laborieux sur le départ. Comme quoi la constance… Ouf, ça se déride avec « Ho les filles ». Fallait se lâcher quoi ! Dans notre dernière la piste se remplit et nous finissons Haut la Main dans une super ambiance. On ne souhaite plus qu’aller crescendo.

Après un tour nocturne vers Saint-Denis où je croise mon copain viticole naturel Olivier, une pauvre part de pizza hallal chez Ben Pizza est le repas du soir.

 

* Ne pas oubliez que nous sommes dans la famille des musiciens

 

 

MERCREDI 14 JUIN.

Je n’en parlais pas encore hier avec Jean-Louis, mais notre appartement est un vrai capharnaüm de Cro-Magnon. Non, mais franchement, on dirait 2 ados… quoi ! Heureusement que maman n’est pas là. Alors, parlons piscine ou n’en parlons pas mais nageons. Et pi rejoignons avec Jean-Louis, l’ami Mustapha ; Mon vieux pote d’Aubervilliers (tiens Jean-Louis aussi). Il travaille et vit en haut de la rue Saint-Laurent, au pied de la colline Montroyal. Voilà ti qu’ils nous emmènent à une charmante adresse, le Santropol, munit d’un croquignolet jardinet où l’on s’envoie des sandwichs énormes. Mustapha Officiait aux découvertes du printemps de Bourges pendant 15 ans et s’est installé aussi depuis 15 ans à Montréal où il organise le MEG, un gros festival de musique électro. Paraît même que début Septembre, il initie la 1ère Techno Parada Montréalaise. Classe !

Derrière nos Bixis, nous filons chez Steve’s un magasin vendeur d’instrument de musique. 6 bouclards se succèdent dans la rue Saint-Antoine. Le musicos averti ou pas, ne peut qu’y trouver son bonheur. Jean-Louis remonte des cordes neuves sur sa basse occasionnelle. Ça sonnera mieux.

17h30 et nous voilà derrière nos animations. Pas blindé de monde, pas trop d’enfants… Et jamais personne qui tombe sur le 1 en tournant ma roue de l’avenir. Pourtant, y’a qu’avec ce chiffre que je donne un bonbon. Allons filons aux apéros pro. Faut washi washater. Je suis moins efficace qu’en France. Normal, je ne connais presque personne. Tant pis.

Tonio et François au karatoké font le plein. Normal, ils assurent comme des bêtes avec leurs bagouts l’air de rien et leurs répertoires volumineux. Se succèdent tout type de chanteurs, de chanteuses. Le québécois n’est pas forcément meilleur chanteur que le français.

Au bal, notre liste est la même que la veille. Il me semble qu’on la joue mieux. C’est tout à notre honneur. C’est ti qu’on ne serait pas un peu rôdé que ça ne m’étonnerait pas.

On part traîner avec Jean-Louis. Je voulais lui montrer le bar Star Trekiens de l’hôtel Hyatt. Voilà qu’est fait. Les crocs nous avons. On avise un fast food à pita. Tant pis, le mal est fait et nos estomacs en pâtissent. Les Hurlements de Léo et les Ogres de Barback sortent de leurs prestations du Métropolis. On part en bande avec eux vers le bar de l’Escalier. C’est une espèce d’after à bande de 20 où le gin tonic coule presque à flots. Quel plaisir de passer du temps avec ces compagnons de certaines vielles routes dont Napo, chanteur de Chihuahua, ici guitariste avec eux.

 

 

JEUDI 15 JUIN.

Mal à la crinière j’ai. Le GinTo ne pardonne pas. Heureusement l’eau chlorée nettoie tout du sol au plafond. Je peux ainsi arriver serein à mon rendez-vous avec ce vieux Dan Behrman. Chalice ! 24 ans que nous nous étions point vus ; on se reconnaît au premier coup d’œil. On passe en revue ce presque quart de siècle. Que de tchache ! On pourrait parler des heures. En tout cas, il a l’air heureux le gaillard retraité. La vie lui sourit, c’est le principal.

Tiens, aujourd’hui balance. Normal, de nouvelles chansons nous jouons. Ce soir, le public aura droit à : Les play-boys, Lola Rastaquouère parmi les 26 autres chansons que nous disséminons dans notre répertoire. 

Vers 18h, ça se suit et se ressemble beaucoup. Les animations où le renouvellement de la blague est difficile. Sauf que ma roue de l’avenir est étonnante et capricieuse. Elle a ses têtes. J’en passe une d’ailleurs à l’apéro quotidien des pros. Rien de nouveau. Pourtant, on est à l’Est. Ha si, y’a Christophe Mali des Tryo que j’ai nourri récemment au Trianon en catering, cette activité qui me nourrit aussi. Je tente le sandwich vietnamien de la place des Arts avant de monter sur scène, ça fait moins floc floc. Certes, nous avons des fidèles, mais le public se renouvelle. En tout cas, ils apprécient toujours autant nos bêtises, même si le silence entre chacun de nos chansons est couverts par les ris de la scène voisine où Tryo triomphe. Je les rejoints en loge après notre prestation et je passe une bonne partie de la soirée en leurs compagnies. Ça nous entraine au Midway, un beau bar avec de la bonne musique. Aux Foufounes Électriques où nous formons une grande et joyeuse bande puisque Le Pop et quelques Hurlements de Léo sont là, ainsi que Bruno le patron des Fouf’ comme on dit par ici) avec qui j’évoque quelques soirées mémorables benh vieilles de 25 piges avec Pigalle et les Garçons Bouchers.

Je n’ai pas encore les dents du fond qui baigne, quand on bouge vers l’Escalier sous une pluie battante. Tel le caniche mouillé, je me requinque encore au GinTo. Franchement, à nos âges, est-ce sérieux ? Moi, je dis que oui. Mes camarades du POP ne sont pas en reste. Cathy, BattBatt et Tonio gigotent sur du rockabilly. Une bien belle fin de soirée pour la bande unie que nous sommes !!!