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RechercherDerniers commentairesmerci pour le concert d'hier soir à aix en othe, ainsi que pour les dédicaces ( du riff hifi chez les rockeurs
Par RICHIER Philippe, le 07.07.2024
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Par Via romance, le 08.04.2021
mon ami d'enfance. les jeux d'indiens, il était "bison noir", et moi "biche agile".
la forêt, ses grands arbr
Par Anonyme, le 21.11.2020
j' ai connu les 5 !
Par Anonyme, le 24.07.2020
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Par Stéphane Hervé, le 24.07.2020
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Date de création : 04.04.2011
Dernière mise à jour :
20.10.2022
514 articles
Mardi 7 Aout.
Citation : Où finit la paresse, où commence la contemplation ?
Autre citation : La paresse, c’est la tendresse des fainéants.
Synonyme de servitude pour l’Antiquité, le travail est devenu une valeur des sociétés modernes. Et si la paresse nous mettait sur la voie d’une société plus juste favorisant l’épanouissement de chacun ?
Voilà une valeur, je dis bien une valeur qu’il ne faut pas négliger en ces temps troubles. Et je dis sans détour qu’elle n’a qu’à faire son petit trou pour s’ancrer et faire ainsi profiter le quidam qui aura la joie, le bonheur, la chance de s’en emparer. Cela dit, elle vient naturellement ; il suffit de quelques rayons ardents qui viennent réchauffer le bulbe rachidien ; ça se produit le plus souvent l’été dans nos contrées. Aisément, on imagine comment ça se passe dans les régions où il fait toujours du soleil (si, si ça existe), on a tendance à être toujours paresseux. Bon, y’a des inconvénients : c’est qu’on ne devient pas paresseux, on nait paresseux. Est-ce vraiment une tare ? Je réponds oui quand on évolue dans nos sociétés modernes où l’on nous a lourdement rabâché qu’il fallait travailler pour gagner et si l’on voulait s’enrichir, c’était plus pour plus. La question est : Veut-on vraiment gagner ou n’est-ce qu’une cause perdue ?
Analysons un peu. C’est quoi la vie en fait ? Posséder un écran plat pour voir les J.O. en 16/9ème ? Une belle carrosserie pour se la péter en montant les Champs-Élysées ? Une Cartier à son poignet alors que les clochers des Églises… Tiens, parlons-en des églises (oui, je passe du l’âne au coq), mais dans la religion catholique, la paresse est un péché capital. On emploie aisément des phrases comme « propension à ne rien faire », voire pire, « répugnance au travail et à l’effort ». Et plus que pire, encore !! Ils avaient inventé un terme, Dieu merci, retiré de la langue Française, lourd d’inconséquence : l’acédie. Définition : mal de l’âme qui s’exprime par l’ennui, le dégoût pour la prière, la pénitence, la lecture religieuse. J’aime bien l’idée que les catholiques se font de la paresse : un état de l’âme qui devient une véritable torpeur spirituelle et le replie sur soi-même. En clair, l’acédique* donc le paresseux ne croit plus en la religion catholique, finalement plus en rien. La pathologie est grave, les personnes qui en sont atteintes s’appellent des athées, des agnostiques peut-être même, des protestants !
Y’a-t-il des inconvénients à être paresseux ? Non, que je sache !! J’en reviens à ce mois d’Août, en théorie, symbole de vacances, entre autres, état où la paresse s’exprime dans toutes ses largesses. On peut tenter de l’exercice comme le levage de coude orienté pastaga ou bien le taquinage de la boule sur terrain accidenté. Mais, j’insiste, il faut partisaner pour le moindre effort. Certains d’entre nous y rechargeront leurs accus, seront ainsi d’attaque à la reprise. D’autres dont je me darde de faire partie, en feront encore moins, enfin illusoirement le penseront. Dévorer par le matérialisme ambiant, on est bien obligé d’assurer le minimum car il faut du denier sans culte pour subsister.
Je sais, je baigne dans le paradoxe, mais tel est, malgré tout, le problème de la paresse qui sitôt passée la dose pourtant pas prescrite, se fait entuber par une pression qui inonde ce fameux bulbe rachidien rendant si mollasson et qui peut, je dis bien qui peut, nous entrainer vers une certaine déprime transformable en dépression. De la dire que les catholiques ont eu raison de nous encore et encore, il n’y pas loin.
Je n’ai donc pas eu la possibilité dans découdre. Et en tant que décousu, y’a plus qu’à se laisser bercer dans cet océan de désillusion jusqu’au jour de l’Apocalypse où j’alternerai l’effort sans relâche et la relâche sans effort, comme une espèce de parité à valeurs inégales, tel sera aussi le paradoxe…
* Fallait bien une éthymo logique