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Date de création : 04.04.2011
Dernière mise à jour : 20.10.2022
514 articles


Blog de l’Apocalypse / J -194

Publié le 10/06/2012 à 11:33 par stefffgot Tags : blog moi photo amis musique photos film
Blog de l’Apocalypse / J -194


Dimanche 10 Juin.

La rue Poliveau, ça ne vous dit rien ? Nom de Zeus !! JAMBIER JAMBIER JAAAAMMBIER ! Monsieur Jambier, 45 Rue Poliveau, pour moi, ce sera 1000 F...Monsieur Jambier, 45 rue Poliveau, maintenant c'est 2000 F...Je voulais dire 3000 ! Assène un Gabin (Grandgil) grande gueule, après un De Funes dans le rôle du pauvre Jambier, pendant qu’un Bourvil (Marcel Martin) temporise… Ce film de Claude Autan-Lara réalisé en 1956 raconte une certaine traversée de Paris où deux individus transportent dans leurs quatre valises un cochon découpé, destiné au marché noir.

Depuis quelques années, deux olibrius, Kevin un breton, le Président et Thierry un bordelais, le secrétaire perpétuel se sont mis en tête de refaire cette fameuse traversée, plutôt la faire car dans le film, elle n’est tournée qu’en studio. Ils ont donc repéré un itinéraire qui mène de la rue Poliveau du 5ème arrondissement à la rue Lepic dans le 18ème, peuplé d’étapes dans des bars et un arrêt dans un square afin d’écouler les cochonnailles dont chacun à su garnir sa valise. Nous sommes une trentaine de gugusses (grande majorité d’hommes), vêtus approximativement année 40, qui se filent rendez-vous à 9h du mat’. La plupart sont au café, d’autres s’attaquent déjà aux demis. La troupe s’ébranle quelque temps après, pour s’enfiler le boulevard de l’hôpital. Victoire ! Comme le bar, le Soleil d’Austerlitz face à la gare est porte close, la première halte se fait pont d’Austerlitz. En photo, il faut immortaliser la petite troupe et commencer à ouvrir les bouteilles ; la consigne était très claire. Dans la valise une bouteille de pif par tête, et un verre à pied. Certains n’ont pas compris, ont considéré qu’il fallait en prendre plusieurs, chacun. Jacky déploie la banderole, on se positionne dessous, verre de blanc en main (l’apéro de 10h). On passe la Seine, Je fais la connaissance de Bala, un grand gaillard, un béret vissé sur la tête. Il me dit « Le blanc, ça chauffe ». Mince, déjà ! Nouvelle étape auPetit Célestins sur le quai du même nom. Mission : continuer au blanc. Alors, ça gueule, ça chante, ça soulève la patronne à 2 mètres de haut. Y’a d’l’ambiance ! On enquille la rue Saint-Paul, achetons 15 baguettes, on se dirige place des Vosges. Une autre étape ? Non, Thierry me signifie que si nous ne nous faisons pas interpeller par un groupe de touristes, on passe notre chemin pour la direction du square Carnavalet pour l’instant « casse-croûte ». Diable ! Celui-ci est fermé. « Salaud de pauvres !! », enfin de riche maintenant dans le Marais. À proximité, le square Georges Cain nous tend ses bras, sa tranquillité. De nouveaux arrivants nous ont rejoints, dont le fameux Général, munis de sa machine de guerre mélodique : sa trompette. C’est alors que chacun vide son sac, heu… Sa valise, que les bancs publics deviennent de véritables charcuteries, épiceries. De nombreux Plop de bouteilles rompent le silence du square. Les pigeons se sont tassés dans les arbres et nous matent d’un œil avide. Chacun a rapporté ses spécialités de son coin. Les Tourangeaux, les Belges, les Bordelais, les Parisiens étalent leurs trésors gourmands. On fait le tour de tous les propriétaires pour une ingurgitation des plus revigorantes. C’est alors que surgit un imposant groupe de touristes. Ils sont Allemands. Dingue et presque surréaliste ! On les invite à partager notre pantagruélique repas. Certains restent à distance mais prennent des photos. Les autres mangent et boivent joyeusement. Le Président ordonne le départ : on n’est pas rendu. On traverse le Marais, puis la place de République, la troupe s’étire, on en perd en route, les retrouvons plus loin à la lointaine étape suivante : un bar tenu par des chinois à l’angle de rue Cadet et de la rue du faubourg Montmartre. La bière coule à flot. Faut faire passer la charcutaille, se parer pour la montée vers Montmartre. Le Président nous somme de quitter sur le champ l’endroit ; il faut respecter les horaires. Groupez, on enquille par la place Saint-Georges pour déboucher encore des bouteilles pour finir nos verres au métro Blanche. C’est alors que les quarante que nous sommes maintenant, nous nous devons d’occuper l’espace et la mémoire collective des gens présents à ce moment-là dans la rue. À même la chaussée, groupé, gaillard, nous entonnons des hymnes attraits au cochon et gravissons, triomphant la rue Lepic jusqu’à la placette face à la Pomponnette où nous attendent quelques amis, ainsi qu’un joueur d’orgue de Barbarie. Il est 14h et la fête se poursuit en musique, en chanson, en dansant, en pique-niquant jusqu’à ce que les troupes n’en peuvent plus, c’est-à-dire bien tard. Nous n’avions pas à faire à des Mickeys. Non mais sans blague !

Pour ma première et dernière traversée de Paris avant le jour de l’Apocalypse, mon bilan m’oblige qu’à dire : le cochon n’est pas arrivé à bon porc.

Commentaires (1)

Tonton Mitch le 11/06/2012
hello , je viens de passer , mais je reviendrai, promis.
Salut cousin.
http://http://michelturquin.blogspot.fr/.centerblog.net


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