Thèmes

bleu blog vie moi histoire heureux nuit chien rose bleu chiens chien

Rechercher
Derniers commentaires

merci pour le concert d'hier soir à aix en othe, ainsi que pour les dédicaces ( du riff hifi chez les rockeurs
Par RICHIER Philippe, le 07.07.2024

via romance site officiel : http://viar omance.e-monsi te.com/ disco graphie officiel et officieuse disponib
Par Via romance, le 08.04.2021

mon ami d'enfance. les jeux d'indiens, il était "bison noir", et moi "biche agile". la forêt, ses grands arbr
Par Anonyme, le 21.11.2020

j' ai connu les 5 !
Par Anonyme, le 24.07.2020

merci mon ami, amour.
Par Stéphane Hervé, le 24.07.2020

Voir plus

Articles les plus lus

· Blog de l’Apocalypse / J – 267
· oui oui cannes nine nine et fin
· Piscine Pailleron - welcome to Cradeland
· Blog de l’Apocalypse / J - 277
· Kd’air & Schultz sont dans un bateau…

· Blog de l’Apocalypse / J – 265
· Le blog de l’Apocalypse / J – 352
· Quelle belle année, Bébé Georges est né, Mais…
· Blog de l’Apocalypse / J – 256
· CLAVICULE-TERREUX
· Berlat'
· Blog de l’Apocalypse / J -197
· LE BON, LA BRUTE ET LE TRUONG
· Et puis arrive les 60 ans,
· Passe Pét' CHinoi

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 04.04.2011
Dernière mise à jour : 20.10.2022
514 articles


Blog de l’Apocalypse / J – 202

Publié le 02/06/2012 à 10:40 par stefffgot Tags : blog vie moi histoire heureux nuit chien rose bleu chiens
Blog de l’Apocalypse / J – 202


Samedi 2 Juin.

« Histoire de l’avant Apocalypse »

La suite de « CHIENNE DE VIE »

Comme prévu, je me prends un déluge de coups, un peu partout sur le corps et aussi sur la gueule. Il me fait saigner légèrement sur le bord des babines, mais rien de grave. J’ai un peu mal, mais j’ai bien mérité qu’il me punisse : j’ai fait le con. Je vais me terrer sous la table de la cuisine, où une mauvaise odeur persistante, en a fait mon coin préféré. Je suis privé de télé et enfermé toute la journée au même endroit. Je suis aussi privé de manger, quoique ce soit ; mon maître étant sûr que pour ma sortie du soir, je ne commettrais ainsi, aucun impair. Cela tombe bien parce que je voulais jeûner. Je ne supporte pas d’avoir des soucis d’estomac. La journée se passe tranquillement, sans que je ne bouge de ma place. Le soir, nous sortons, c’est obligatoire pour, malgré tout, des questions d’hygiène. Mon maître le fait à contrecœur et pour continuer la punition, il me tient en laisse courte, afin que mon collier me tire sur le cou et que cela me fasse mal. Au contraire, cela n’est pas déplaisant, mais je ne lui fais pas savoir. Cela dure jusqu’à ce qu’il me ramène à la place que j’ai quittée, il faut achever la punition. Je passe donc la soirée et la nuit à cet endroit qui m’est si cher. Ma nuit est habitée par un rêve bien étrange. Je me trouve dans la rue de la Capitale. Elle a des couleurs incroyables, tout est difforme, le son de la ville est très puissant. Les gens, sur les trottoirs et les voitures, dans les rues fonctionnent au ralenti. Nous, sommes à une vitesse normale. Je marche auprès de mon maître. L’agent qui l’a sermonné, lui aussi à la vitesse normale, règle la circulation au milieu d’un carrefour. Dans son dos, je traverse le carrefour, laissant mon maître en train de faire du lèche-vitrine. Je m’approche du policier qui ne m’a pas vu. Lui, il fait des grands gestes, dans son uniforme bleu turquoise avec son bâton rose fluo. Je me poste derrière lui, je lève la patte et pisse sur le bas de son pantalon. Apparemment, il n’a rien vu, ni senti. Alors, je lui chie sur ses pompes. Pour cela, je passe devant et prend cette position qu’affectionnent les chiens pour déféquer. Tout en me soulageant, je tourne mon regard compatissant vers lui. Le plus incroyable, c’est que je ne suis pas moi-même. Je suis dans la peau d’un boxer, ce chien à la gueule cassé, mais au regard si doux. Au bout d’un moment, il se rend compte de ce qui lui arrive, fini pas m’apercevoir, car il sent quelque chose de désagréable. Il est comme fou. Alors, il décide de se servir de son bâton d’agent de la circulation, comme matraque. Il m’en assène plusieurs coups. Le résultat ne se fait pas attendre. Les automobilistes, suivant la direction du bâton de l’agent, partent dans toutes les directions, et finissent par se fracasser les uns dans les autres. L’immense accident, attire l’attention de mon maître, qui voit ce ballet de voitures incontrôlées et qui aperçoit la source de ce délire. Sur le moment, il ne comprend pas sur quoi le flic tape, avec cette violence inouïe. Mais quand je dis inouïe, je ne le pense pas vraiment car les coups sont sans douleur sur moi. Le policier devient de plus en plus hystérique, surtout qu’il s’est rendu compte qu’il avait commis une bévue. Dans un geste de folie, il sort son arme, et sous le regard de mon maître qui se précipitait à mon secours, il m’abat, comme un chien. Je meurs instantanément. Mon maître, fou de douleur, se jette sur lui, avant qu’il n’est le temps de refaire le moindre geste. Ils tombent tous les deux à terre. Mon maître l’étrangle, jusqu’à ce qu’il meure. Avant que la vie ne le quitte, il parvient à actionner la gâchette, tuant mon maître d’une balle en plein cœur. Nous sommes tous les trois morts, c’est là que je me réveille en sueur, heureux de me retrouver dans la cuisine. J’ai eu très peur, j’ai un peu la dalle, mais je suis vivant : c’est le principal.

Le lendemain, tout semble être rentré dans la normalité. Mon maître est d’une gentillesse incroyable avec moi. Après tout, il a peut-être fait le même rêve que moi. Si ça se trouve, et si nous pouvions communiquer, nous découvririons que chien et maître, font les mêmes rêves. Pour cela, je regrette que nous ne puissions pas nous aboyer. Mais cela ne m’empêche pas de me lever, de remuer la queue à son approche d’apposer mes deux pattes avant sur ses cuisses, afin de lui léchouiller les joues et le menton. Cela me fait une petite érection, que je parviens à peine à dissimuler. Cela lui déplait, il me repousse avec violence. Sa colère ne dure pas longtemps, il me prépare dans la foulée, de quoi me sustenter. Et il n’y va pas par le dos de la cuillère car j’ai droit à une gigantesque portion de “ Royal Canin ”  dans ma gamelle. Heureusement, il n’a pas rajouté de “ Frolic ”, mon estomac n’aurait pas apprécié. En le tirant par le manche de sa chemise, je lui fais comprendre qu’après une gamelle pareille et l’absorption d’un grand bol de flotte, j’ai une sacrée envie de me vider le rectum et le canal de l’urètre. Il s’en doute et il me montre la laisse. Je fais des cabrioles, tellement je suis heureux.

SUITE ET FIN DEMAIN, NOM D’UN !!