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Date de création : 04.04.2011
Dernière mise à jour : 20.10.2022
514 articles


Blog de l’Apocalypse / J -100

Publié le 11/12/2012 à 09:48 par stefffgot Tags : blog moi monde homme chez film voyage éléments rock
Blog de l’Apocalypse / J -100

 

Mardi 11 Death Ambre.

Ça se précipite au portillon comme une espèce d’urgence que l’on ne peut pas contrôler. Les derniers éléments arrivent en vrac ; je m’aperçois avec consternation que je ne vais pas pouvoir tout traité pourtant ce n’est pas l’envie qui m’en manque… Mais le temps. Le temps dilaté, le temps incontrôlable, qui n’en toujours fait qu’a sa tête de truc.

Dans le volet voyage, un pays me tenait à cœur ; un pays que je n’ai pas suffisamment exploré, mais qui, pour le peu que j’en ai vu, m’a toujours donné la sensation de fin du monde avec ses paysages mortifiés, inertes, sans temps, à perte de vue, sans qu’un quidam n’apparaisse à l’horizon. L’Islande, voilà peut-être à quoi la Terre ressemblera, si elle n’est pas complètement détruite.

Au milieu des années 80, avec Fabrice mon associé de la Lune Rousse, on s’était associé avec un certain Momo et un sympathique Joël (chef Barman de l’Élysée-Montmartre) pour ouvrir un restaurant rue des Trois Frères ; « Sortie de secours » qu’il s’appelait. On y mangeait toute sorte de tapas tout en sirotant vin rouge et vin blanc. C’était sympathique, mais l’ami Momo qui gérait l’affaire manquait de rigueur, ce qui flingua l’affaire. Nous eûmes tout de même un fait de gloire. Les équipes de repérage du film de John Frankenheimer, « Ronin » firent de notre restau, un des lieux de décors de leur film. C’est ainsi que durant 2 jours, Robert de Niro et Jean Reno furent nos hôtes. Je ne les vis que de loin, ne pouvant même pas accéder « chez moi ».

Second restau, toujours d’actualité, le 51, situé dans la cinémathèque à Bercy. L’affaire tient la route avec ses hauts et ses bas. Pourtant on y mange, y boit bien pour pas cher. Je suis benh content d’être dans cette affaire avec mon ami Hughes. Ce même Hughes est un homme d’affaire avisé. Il possède l’Élysées-Biarritz près des Champs-Élysées, le Cercle à Étienne Marcel ; il est aussi exploitant du château du Cercle à Cannes. Hughes est aussi mon ami, mon frère de cœur.

Passons de la coke à l’âme, tout est en vrac dans ce monde en perdition. Je n’ai jamais vu d’Aurore Boréale ; j’y ai tellement pensé, songé. C’est un de mes regrets les plus chers. Je crains que l’idée du froid constant n’est eu raison de l’envie d’un éventuel voyage sur le cercle polaire. Pourtant, y paraît… Qu’en Islande…

J’avais consacré une chronique à « Phantom of Paradise », ainsi qu’à « le Magnifique », respectivement, mon film préféré de tous les temps suivi par mon film préféré Français. Je ne peux passer sous silence, « Rocky Horror Picture Show », que je me suis goinfré une 20taine de fois. D’ailleurs, je n’ai pas pu réalisé un de mes rêves qui consiste à créer un festival avec les 2 ensemble. Chacun de ces films possédant ses fans inconditionnels aurait été un choc de titans.

Je n’ai même pas prononcé en 1.200.000 signes, le mot « Rita Mitsouko » , pas plus que placé dans ma play-list ce groupe hors norme qui sera à jamais pour moi, le meilleur groupe français de rock. Ils ont tellement innové, apporté, chef de filé tout en possédant une singularité qui ne sera donc jamais inégalé.

Au début de ce blog, j’avais dit que je parlerais d’eau, élément si vital sur notre planète. Force est de constater qu’elle s’est évaporée dans la bousculade des sujets qui ont affriolé mon cerveau. Dans mon rat d’eau de l’amer ruse, y’avait un gars qui n’a de rapport avec l’eau que son nom. Il s’appelle Jean-Max Rivière. À travers lui, je voulais rendre hommage aux auteurs de chansons françaises, cette écriture si spéciale qui m’a toujours séduite et dont je n’ai jamais saisi les subtilités. Jean-Max, coupable d’être Robespierre, dans une des 1ère comédies musicales françaises « la révolution française »* écrivit aussi, et surtout, pour BB, « la Madrague », pour Reggiani, « Il suffirait de presque rien », pour Juliette Gréco « un petit poisson », pour Richard Anthony « à présent, tu peux t’en aller ».

Et encore, je suis encore loin de l’exhaustivité. Cela dit, il reste encore quelques instants avant le jour de l’Apocalypse, de quoi se la raconter, j’veux dire…

* Tout en l’ayant écrit.

Blog de l’Apocalypse / J -11

Publié le 10/12/2012 à 10:18 par stefffgot Tags : blog vie monde chez création soi mort littérature prénom
Blog de l’Apocalypse / J -11

 

Lundi 10 Death Ambre.

Allons, que Diable ! Un peu de détente dans ce monde de brutes. Alors qu’un paquet de quidams sont en train de faire leurs dernières courses afin de blinder leurs abris anti-apocalypse pour soi-disant résister à l’après fin du monde, on donne à des gens brillants des prix. Les plus marquants et médiatisés sont les Nobel, ceux qui auraient apporté un plus grand bénéfice à l’humanité que ce soit en médecine, en physique, en littérature, en chimie, et en paix. À noter qu’Alfred Nobel a fait fortune en découvrant la dynamite. Paix, dynamite… Heu… Pourquoi pas ?

En général, on oublie tous ceux qu’ont été nommés. Au pire, on se les remémore à « question pour un champion ». À noter que Jean-Paul Sartre l’a refusé. À part ça, on tire notre chapeau à la plupart de ses savants (oui, tous ils savent !) qui font avancer les choses, même si l’inéluctable me pousse à dire qu’en finalité, çà ne sert pas à grand chose. En revanche je suis tombé en extase sur les prix IG Nobel*, tellement on esprit torve se laisse influencer par l’absurdité.On peut distinguer plusieurs types de travaux susceptibles de recevoir un prix Ig Nobel. Tout d'abord les recherches concluantes, mais répondant à une question qui semble n'avoir que peu d'intérêt, voire être risible, par rapport à l'effort fourni. C'est la situation la plus courante pour les authentiques chercheurs recevant un prix.Voici des exemples dans chacun des domaines de création, d’invention.

Chimie : à Makoto Imai, Naoki Urushihata, Hideki Tanemura, Yukinobu Tajima, Hideaki Goto, Koichiro Mizoguchi et Junichi Murakami, pour avoir déterminé la densité idéale de wasabi pour être réveillé en cas d'incendie ou de toute autre urgence, dans l'optique de réaliser un système d'alarme à base de wasabi diffusé dans l'atmosphère.

Littérature : à John Perry de l'Université de Stanford, pour sa théorie de la procrastination structurée qui affirme que pour réussir sa vie, il faut se concentrer sur quelque chose d'important, mais avant tout afin d'éviter de réaliser quelque chose d'encore plus important.

Physique : à Philippe Perrin, Cyril Perrot, Dominique Deviterne, Bruno Ragaru et Herman Kingma, pour avoir déterminé pourquoi les lanceurs de disque sont atteints de vertige, mais pas les lanceurs de marteau.

Dynamique des fluides : à Rouslan Krechetnikov et Hans Mayer, pour leur étude de la dynamique des ballottements des liquides, afin de comprendre ce qui se passe quand une personne marche en portant une tasse de café.

Médecine: à Emmanuel Ben-Soussan et Michel Antonietti, pour avoir expliqué aux médecins qui pratiquent des coloscopies comment minimiser le risque d'explosion de leurs patients.

Médecine vétérinaire : à Catherine Douglas et Peter Rowlinson de l'université de Newcastle, pour avoir démontré que les vaches portant un prénom produisent plus de lait que les autres.

Biologie : à Darryl Gwynne et David Rentz pour avoir découvert qu'une espèce de scarabée tentait de s'accoupler avec un certain type de canette de bière australienne.

Neuroscience : à Craig Bennett, Abigail Baird, Michael Miller et George Wolford, pour avoir démontré que les chercheurs sur le cerveau, en utilisant des instruments complexes et des statistiques simples, peuvent voir une activité cérébrale significative n'importe où - même chez des saumons morts.

Psychologie : à Anita Eerland, Rolf Zwaan et Tulio Guadalupe pour leur étude montrant que le fait de se pencher vers la gauche fait apparaître plus petite la Tour Eiffel.

Sécurité publique : à John Senders de l’Université de Toronto,  pour avoir conduit une recherche sur l’attention requise pour conduire un véhicule, qui impliquait une série de tests dans lesquels un dispositif masquait régulièrement la vue du conducteur roulant sur une autoroute.

Ingénierie : à Karina Acevedo-Whitehouse, Agnes Rocha-Gosselin et Diane Gendron. Le jury les a félicitées pour le petit hélicoptère qu’elles ont conçu. Piloté à distance, il permet de collecter la bave et les gaz expirés par des baleines sans se salir ni se mouiller les mains afin d'étudier très sérieusement le sort des baleines et notamment leurs possibles infections.

Santé publique : à Manuel Barbeito, Charles Mathews et Larry Taylor pour leurs travaux sur les microbes qui s’accrochent au scientifique barbu. Ils ont montré que certaines bestioles que l’on trouve dans les laboratoires de microbiologie s’installaient durablement dans les poils de celui qui les manipulait.

Mathématiques : à Dorothy Martin, Pat Robertson, Elizabeth Clare, Lee Jang Rim, Credonia Mwerinde et Harold Camping, pour avoir prophétisé la fin du monde, respectivement en 1954, 1982, 1990, 1992, 1999, 1994 - le dernier ayant rectifié sa prédiction pour le 21 octobre 2011). Tous sont récompensés pour nous avoir enseigné la prudence dans le domaine des affirmations basées sur des calculs mathématiques.

Et l’on pourrait continuer ainsi jusqu’à ce que mort s’en suive. Sans déconner ??? N’est ce point ce qui est prévu le jour de l’Apocalypse ? D’ici là, d’autres petits rigolos risquent de nous en pondre quelques uns dans le même registre…

* À noter le jeu de mot avec Ignoble (du Bourgogne)

Blog de l’Apocalypse / J -12

Publié le 09/12/2012 à 10:58 par stefffgot Tags : merci blog monde histoire nature mode mort travail internet
Blog de l’Apocalypse / J -12

 

Dimanche 9 Death Ambre.

Buvons Nature !! ça c’est du slogan ! Même avec modération, y’a-t-il inscrit en substance… Hum… Je m’excuse, mais quand on sait qu’on peut boire sans parce qu’on ingurgite des liquides naturels, qui développent au nez des parfums savoureux en parachevant leurs œuvres par une « gouleyance » pas piquée des verres et qu’on aura pas mal à la tête le lendemain car même pas un quart de milligramme de soufre se trouve dans ces vins, et soufre est gale souffrance, on est en droit de se poser la question qui consiste à dire : Passant 3 h derrière les stands de gens que j’aime bien et parfois je vénère, je vais pas me faire chier à tout cracher ce que je bois, pas plus que je ne vais goûter que peu de vins sous prétexte que je suis en vélo, en mode longue distance. D’autant plus que c’est ma dernière dégustation avant la fin du monde. Ma DERNIÈRE DÉGUSTATION ! Bordel de merde de chiotte à con de bite au cul la balayette !

C’est quoi des vins s.a.i.n.s ? Déjà la définition : Vin Sans Aucun Intrant Ni Sulfites « ajoutés ». Que ce soit bien clair. Les fabricants de vins sains, des vignerons rompus à l’exercice ont une considération singulière et noble pour leurs raisins. Ils les soignent, les bichonnent, les respectent, les travaillent de la façon la plus humble. Il y a une charte dans les vins sains. En voici ses principaux fondements, indissociables.

Le respect de l’être :

La dignité humaine est primordiale.

Un vigneron de l’Association des Vins S.A.I.N.S. respecte les consommateurs et plus généralement le public qu’il est amené à côtoyer sur tout type de situation qui attrait à son métier.

Celui-ci ne ment pas sur l’ensemble de ses pratiques, et ce, à tout niveau de sa communication (orale, écrite y compris site Internet et étiquetage des bouteilles).

D’autre part, un vigneron de l’Association des Vins S.A.I.N.S. a un esprit d’entraide, participatif, amical et convivial.

La vigne :

La nature est l’outil principal.

Quelques soient les pratiques (travail du sols, enherbement naturel, etc.) et les labels, un vigneron de l’Association des Vins S.A.I.N.S. ramasse inévitablement et à 100% de son activité viticole des raisins mûrs manuellement et exempt de tout produits chimiques (pesticides : fongicides, insecticides, herbicides, etc.) et de tout produits de synthèses (engrais, etc.).

La qualité alimentaire optimale des raisins est l’exigence de l’Association des Vins S.A.I.N.S.

La cave :

Le plaisir des sens est l’aboutissement d’un millésime.

La transformation de la matière « jus de raisin en vin » s’effectue naturellement et seulement par l’action des levures et des bactéries indigènes.

Un vigneron de l’Association des Vins S.A.I.N.S., grâce à l’expérience, s’adapte avec les saisons et élève ses vins sans utiliser à aucun moment des différents processus de fermentations et des mises en bouteilles les produits de laboratoire ou les technologies visant à accélérer la stabilité ou la modification des jus.

Les sulfites, sur 100% de l’activité viticole, ne sont par conséquent pas utilisés.

La qualité intrinsèque optimale des vins est l’exigence de l’Association des Vins S.A.I.N.S.

Hier, il n’était pas tous là. Dommage ! J’aurai tout picolé d’un coup d’un seul. Je me serai répandu sur le sol, clamant à qui veut bien m’entendre les bienfaits de ce que j’ingurgitais. J’aurais été avant que mort s’en suive… Bourré, je me serais peut-être battu, j’aurais vomi… Au moins, une dernière fois. Que nenni ! Même pas dans mes rêves. Levage de coude dans la pure tradition. Discussion avec les vignerons, histoire d’avoir quelques détails climatiques, géographiques et techniques, sur la composition de leurs breuvages. Plaisir de retrouver mes camarades, de les accoler, d’avoir même des projets d’avenir ! Non, mais tu te rends compte !... Totale insouciance, tout ça parce que le vin est passé par là et me fait dire n’importe quoi. Mais je ne regrette pas. Merci encore Robinot, Cousin, Blanchard, Rivaton, Vergé et les autres présents… Et tous les autres que j’ai aimés et bus.

Cela dit, je ne suis pas complètement inquiet. 12 jours avant le jour de l’Apocalypse, j’ai de quoi boire et je ne vais pas me gêner pour qu’il en soit ainsi…

Blog de l’Apocalypse / J -13

Publié le 08/12/2012 à 11:42 par stefffgot Tags : merci blog vie moi monde histoire musique mode travail tube voyage pensée rock
Blog de l’Apocalypse / J -13

 

Samedi 8 Death Ambre.

Je suis rentré dans la musique par le biais du management ; ça ne m’a jamais lâché et poursuivi jusqu’à ces jours comptés où je fais toujours preuve d’initiative avec une certaine distance avec les artistes, ceux-ci m’en on tellement fait bavé…

Pour autant que je m’en souvienne, il en a toujours été ainsi. À 19 piges, traînant dans le local d’un certain groupe appelé Betrave Rock (qu’est ce que je foutais là ?), je me suis improvisé manager. Le manager, quand on est petit, jeune, pas forcément boutonneux, c’est celui qui fait quequ’ chose pour ses potes dont il est impressionné par le travail. Peut-être qu’il est plus malin que les autres, en tout cas, c’est celui qui fait preuve d’esprit d’initiative et va se défoncer pour aller ouvrir des portes dont il se coince souvent les doigts dedans au début. Après, il fait gaffe, et pour peu, qu’il est des notions, envies, capacités d’extravertissements, il va, tapis dans l’ombre, tout faire ce qu’il est en son pouvoir, pour aider ses artistes et pourquoi pas les faire devenir des étoiles formant la voute céleste au firmament. L’exemple le plus flagrant étant le célèbre Paul Mc Guinness, manager de U2 depuis le début, devenu une des plus grosses fortunes de l’Irlande. J’en suis passé largement à côté (déjà je ne suis pas Irlandais), puisque si je fais le bilan de 35 années de beaux et aloyaux sévices, ça m’a coûté plus que ça ne m’a rapporté. Mais vain gueux d’vingt gueux, que d’émotion !!

Les Betrave Rock, dont je fus évincé, ont donné une naissance musicale au Betty Z’boob où j’ai ralenti mon activité puisque se sont succédés Jean-Do, Bunny et Christophe au dorlotage. Je gardais toujours un œil businessien sur le groupe où je jouais car j’étendais mon tissu de relations avec mes nombreuses activités, donc rencontres. C’est ainsi que, presque aguerri, j’entrais dans ma phase Boucherie Productions et Charcuterie Éditions où, par le biais de mon activité d’écouteurs de cassette donc quelque part directeur artistique, je découvris les Tétines Noires dont je devins la manager, puis producteur de disque et de clips. L’air de rien, avec eux, ce furent les années les plus productives que je vécues. Je n’hésiterais pas à dire que le métier n’est plus ce qu’il était*. Des tournées dans les pays de l’Est, un album, des clips, plébiscités sur MTV où même le milieu des majors companies me demandait comment j’avais fait ce tour de passe passe à la télé anglaise. Y’avait de quoi n’être fier, même si cette affaire ne me rapporta pas un fifrelin, car a toujours demeuré en moi, cette notion d’apprécier, d’aimer les artistes avec qui j’ai travaillé, les seuls obstacles de ce mode de pensée, de vie, sont que mes idées n’ont jamais été commerciales. Sinon, à l’heure qu’il est, je serai riche et sûrement au Bahamas (cliché) en train d’attendre la fin du monde. C’est avec Eva que je montais Polilith (polyvalente Lilith), une association qui manageait des filles, Malaria, So What (des groupes d’Allemande), les Tétines Noires (œuf corse !), puis de Suisses les Failures, une chanteuse française Christine Lidon, les affreux de Misère Sexuelle ainsi qu’un groupe pop de Nîmes : Via romance. Un temps fou a consacré à des gens, à palabrer, à manigancer, à biaiser, à chercher toujours des idées pour les faire exister, avancer. Sauf que, un peu comme Rome, ça ne se fait pas en un jour, une semaine, un mois, un an… Même que ça ne se fait jamais ou ça vivote par ci par là. On nabot déployer tout son possible et son savoir, quand ça veut pas… Benh ça veut pas. Et là, l’artiste, en général, égocentrisme** aidant, ne se remet pas en question, et fait souvent incomber la faute au manager, éternel incompétent (plus tant la forme que ça). Avec Fabrice , mon associé delà Lune Rousse, nous connûmes cette phase avec Lilicub, toutefois au bon moment de leur tube (voyage en Italie), ce qui nous valu un chèque que l’on estima conséquent, émis par la maison de disques, garant de ces artistes.

Nonobstant et sûrement la meilleure « affaire commerciale », et artistique fut, le bal, l’Élysée-Montmartre et son orchestre, le Golem que j’ai pris sous ma tutelle depuis 17 ans, avec quelques détachements, des heurts, des humeurs, des déceptions, des arrêts, mais surtout des joies, habillées par  une succession de haut et de bas, mais, avec un bilan positif… Même si les belles années passées, on a continué sans attendre des niveaux de rémunérations et d’occupations par cette histoire qu’on aurait crue intemporelle.

Managerai-je quelqu’un avant le jour de l’Apocalypse. Non, merci, j’ai déjà donné et, je le dis, avec une minuscule pointe d’amertume, pas assez reçu…

* C’est fou comme c’est passionnant ce que je raconte !!

** Tiens, j’l’ai oublié çuis là dans les noms en « Isme »… Pourtant…

Blog de l’Apocalypse / J -14

Publié le 07/12/2012 à 10:35 par stefffgot Tags : image blog vie moi bonne chez belle france musique fille femmes bleu voyage belle image rock voyages
Blog de l’Apocalypse / J -14

Vendredi 7 Death Ambre.

On n’est pas beaucoup à Paris à posséder des tee-shirts du Texas ! Celui-là, il a 21 ans. Il s’en est goinfré des machines à laver ; il a toujours résisté à la pression ; ses couleurs sont presque intactes ; il n’a qu’un trou, cause mite ou pétard. Je garde le trou, car j’aime bien les trous dans les fringues. Ce n’est pas très distingué ; on se fait remarquer de manière désobligeante à cause de cela. Mais j’y peux rien, j’aime les trous. J’en ai sur pas mal de fringues, mais ça ne se voit pas. Pour en revenir au Texas, j’y suis allé 2 années de suite, précisément à Austin. Ce n’est pas Dallas, pas de feu JR Ewing en vue, juste des étudiants, et une concentration de clubs où la musique rock est reine. Pensez donc, 400 concerts en 4 jours dans 30 lieux de la ville, comme si les groupes jouaient à la chaine. Les Ricains nous foutent une bonne claque et la honte tellement ils sont bourrés de talent, qu’ils possèdent, sur le bout des doigts, le rock est leur culture, comme nous la valse musette (c’est à dire pas du tout). Nous y avons joué avec les Garçons Bouchers au festival South By Southwest. Les Texans qui nous appréciaient, nous considéraient comme un groupe de world music. J’y ai découvert la Corona dont je me voyais bien importateur en France. Ppppffff… Si j’avais su… J’aurai p’tête été pote avec l’ancien président alzheimérien. J’étais logé 2 ans de suite chez les Smuck, le parfait couple Américain de la middle class.  Je dormais sur un waterbed. J’ai rencontré Annick Souhami. On a la même date de naissance, juste 10 ans d’écart (c’est moi les nez). Maintenant, elle est mariée et s’appelle Annick Baudet ; pas très Américain comme nom. On s’envoie des petits coucous de temps en temps. Je lui ai parlé des trois Baudets : elle n’a pas relevé. En tête, je garde une très belle image de là-bas. Tôt le matin  de mon départ, une lumière exceptionnelle, des ballons dirigeables qui se découpent dans un ciel bleu indigo.

En revanche, je ne suis jamais allé en Australie ; j’en ai d’ces regrets, tiens ! J’avais promis à ma fille que dès ces dix ans, on irait là-bas ; elle en 23 ans ; je n’ai pas tenu parole : honte à moi !! Ma compensation, benh tiens, elle est là, dans l’assiette. J’avais presque honte en le commandant, mais je me suis dit que quand même, une fois dans ma vie, je me devais de manger du kangourou. Mes camarades accompagnants, Mohand et David n’osent pas. Faut tenter non ? Comme quand j’ai débarqué au Vietnam, qu’un camarade nous avait emmené en banlieue d’Hanoï pour manger du serpent. Tout un rituel autour de la bête : combat avec mangouste. Découpage de la bête devant nos yeux pas hagards ; elle se vide son sang, on le boit. Puis, l’un d’entre nous mange le cœur encore chaud et battant. Finalement, rien à voir, surtout au niveau du goût. Il est bien bon ce kangourou. Viande super tendre, proche du bœuf, en un peu plus sauvage. Je ne peux m’empêcher de penser à Skippy, notre ami kangourou, mon ami de mon enfance à la télévision. Je chante le générique quand mon plat arrive.

Dans ces mers-là, mais plus au Nord et dans l’autre hémisphère, je suis allé au Japon, par 3 fois. Au début de ce blog, je me suis épanché sur mes 2 derniers voyages, mais pas le premier. C’était en février 92, en tournée avec le groupe Pigalle à Tokyo au festival Halou. Voyage éclair : 4 jours ! On n’a pas vu le jour ! 4 jours de délire, à ne pas dormir, faire la fête et 2 concerts avec Liane Foly, FFF, Angélique Kidjo et l’affaire Luis Trio. Comme à mon accoutumé, en tournée, pour des raisons de connaissance ethniques (elle te nique ?), je me suis intéressé à la Japonaise, de près. J’en conclu que ce n’est pas mon type de femmes. C’est toujours bon et important de savoir quel type de femmes on nem, non ?

Curieusement et en ce qui concerne, il me semble avoir trouvé… C’est une bien grande satisfaction avant le jour de l’apocalypse, n’est ce pas ?...

UMP : pendant que j’écris un tremblement de terre de 7,3 sur l’échelle de Richter du côté de Fukushima. Hum… ça sent le roussi.

Blog de l’Apocalypse / J -15

Publié le 06/12/2012 à 10:31 par stefffgot Tags : blog monde chez belle amis
Blog de l’Apocalypse / J -15

 

 

Jeudi 6 Death Ambre.

Que viva la langue française avec ses introductions, ses définitions et ses finitions, donc sans confusion, sa conclusion*. Celle du jour est en « Tion ». Petit parcours non exhaustif spécial Apocalypse. Comme quoi la langue française regorge de mots dont on use pas assez et que l’on se fait toujours un plaisir de regrouper dans ses possibilités infinies.

Est-ce que beaucoup d’humains auront réussi cette vertu plus belle que toutes les autres, appelée abnégation.

L’art d’ignorer et l’action d’ignorer. Négation et dénégation. Je plains ceux qui en ont abusé au cours de leurs vies. Dommage !

Que ce soit physique ou du cerveau.

Qui dit castration, dit réduction, dit ablation, dit mutilation, dit émasculation, dit aussi tristement, excision. Pour cette dernière, la pratique reste commune dans certains pays, puisque 2 millions de petites filles la subissent chaque année, au nom de vieille tradition.

La castration est aussi chimique tout simplement pour ladiminution de l'appétence sexuelle, assez pratiqué dans les prisons.

Ouf, nous ne serons pas arrivés au bout de l’informatisation.

Il aurait été judicieux qu’avant la fin, j’atteigne le stade de la consécration. De quoi ? Je me pose encore la question.

Force est de constater que nous ne verrons pas où aurait abouti notre civilisation.

Curieux de savoir ce qu’il va se passer chez les catholiques ? Plus de temps pour la canonisation, les bénédictions, les crucifixions*, les dévotions, les adorations, …

. Dommage que l’on n’est pas réglé les problèmes de malnutrition alors que si, équitablement, nous partagions, tout le monde aurait des portions.

Quelques « tions » pas aimables : spéculation, spoliation, délation…

Elle en aura provoqué des disparition : l’intersection.

Elle en aura changé des destins : la manipulation.

Elle nous en aura provoqué des plaisirs : la jubiliation.

Elle n’aura pas fait changer le monde : l’internationalisation.

Elle aura joué en grande partie à la déstructuration, petite forme de la destruction : la mondialisation.

Elle finira comme elle a souvent existé : en danger. La nation.

À l’école, on aurait dû plus en abuser : la récréation, la récitation.

Elle nous auront fait passer du temps dans l’administration : la réclamation et réglementation.

Même sans, ça nous aura pas empêcher d’en fumer des quantités industrielles : la dépénalisation.

On en a signé des tonnes, pour quel pourcentage de satisfaction : la pétition.

Elles possèdent quelques doubles sens pas piqués des hannet(i)ions : la radiation, l’imposition, la réalisation, la réduction, la réservation, la rééducation, la déviation,…

Elle m’aura physiquement maintenu à flot : la natation.

Elle aura quand même fait tuer des innocents : la présomption.

Elle nous aura portée tant mal que mal jusque là dans ses flancs : la superstition.

Intellectuelle et physique, j’en ai abusé : la masturbation.

Étymologie douteuse, plaisir infini : la fellation****.

Elle sonne le glas de l’humanité : l’extinction.

Elle aura été un élément moteur, entre autres, de ce blog : l’inspiration.

À force de rabâcher l’inévitabilité de notre destinée, la destruction va finir en autodestruction ou n’y a-t-il pas eu abus d’atomisation ? À découvrir en exclusivité dans notre commune et prochaine destination.

L’apocalypse, ça pourrait être une abomination, sauf que c’est inéluctable**.

Et dans une imparfaite diction :"Je crois en la réincarnation. J’aimerais atteindre le stade final, la complète illumination. Si ce n’est pas possible, je ne veux surtout pas revenir sous la forme d’un autre être humain. On pense trop, on est obligé d’avoir des rapports non naturels, crées par des putains de structures sociales, avec les autres humains. Pourtant, je pense toujours que tout peut s’arranger."

C’est dit par Shane Mac Gowan, la barrique ambulante et édenté du groupe Irlandais, les Pogues.

Comme ultime symbolisation, je nous vois tous, sans exception, avec les mêmes gestes récurrents : ingestion, ingurgitation, même si plus de temps pour la digestion…

* Faux amis, mais vrais ennemis

** de la Loi ou de cuisine, selon le point de vue***.

 

*** Métaphore.

 

**** Désolé, cunnilingus, ne finit pas en tion.

Blog de l’Apocalypse / J -16

Publié le 05/12/2012 à 11:31 par stefffgot Tags : blog vie moi amour belle femme france mort pensée tendresse
Blog de l’Apocalypse / J -16

Mercredi 5 Death Ambre.

En général, quand on me demande le nom de ma mère, c’est que je suis avec les flics. Elle s’appelait Maria Del Carmen Juana Urquijo y Fernandez de Retena. C’est un beau nom pour cette femme dont je ne sais pas encore si je l’ai aimé, si je l’aime, ou pas. Elle est née en 1929, arrivée en France en 36, au moment de la guerre d’Espagne. Elle a été adoptée par Monsieur et Madame Juif. Andrée devint la mère adoptive de ma mère, donc ma grand-mère. Elle habitait rue Pierre Sémard dans le 9ème arrdt. Mamie Andrée était ouvreuse d’un cinéma disparu de la place Clichy, ancienne danseuse aux Folies Bergères et y paraît, péripatéticienne.

Ma mère ne me laisse presque qu’un vague et cruel souvenir. Elle m’a fait souffrir le martyr. Les faits marquants de ma petite enfance sont d’avoir été battu au martinet ou enfermé dans le placard de l’entrée. Je ne revois pas l’amour en elle, de moi. Ma mère était paranoïaque. C’est bizarre, mais jusqu’à il y a quelques années et cette discussion avec mon frère Patrick, j’ai toujours cru qu’elle était schizophrène. Se tromper à ce point sur sa mère et sa folie, ça relève d’une ignorance qui m’a bien fait du mal et que j’ai réussi à soigner qu’après 30 ans.

À l’approche de mes dix ans, j’ai eu une angine carabinée qu’elle ne m’a pas soignée. Ça s’est transformé en rhumatisme articulaire aigu avec souffle systolique au cœur. Total : 35 jours d’hosto avec 2 pénicillines dans les fesses par jour et une prise de médoc à la cortisone qui m’a fait ballonner, de quoi en vouloir à ma mère pour le restant de ces jours qui commençait déjà à être compté, d’autant plus que s’en est suivi pour moi, 2 mois dans une maison de repos aux Loges en Josas, parmi de jeunes comme moi dont le cœur battait en permanence à 200. C’étaient des baronnes oisives et philanthropes à qui appartenaient ces lieux. Aux alentours de Noël, je leur ai même chanté les beaux chants. Faut dire que ma voix n’avait pas encore muée et qu’elle était belle.

Ma mère avait des tendances suicidaires. Je ne sais pas combien de fois elle a tenté de se suicider, mais c’est impressionnant. Un jour de mes 9 ans que je rentrais de l’école avec mon frère Patrick et un copain à lui, je tente d’entrer dans la cuisine. La porte était bloquée, je force, impossible de l’ouvrir. J’en appelle à mon frère… Au bout de certains efforts nous nous apercevons que c’est elle qui bloque la porte, étalée au sol, évanouie par le gaz qu’elle a ouvert. On lui sauve la vie, mais ça crée un sacré barouf avec les pompiers et tutti quanti.

Un jour, elle est morte, on ne sait comment. Mon père n’a pas voulu que soit pratiquée une autopsie. Je l’ai donc appris quelques mois après sa mort. Je marchais dans les rues de Villeneuve la Garenne avec un camarade qui m’dit : « tiens, tu sais que ta mère est morte ?». J’ai dû lui dire un truc du genre : « Ha bon !». Ni mon père, ni mon frère, avec qui je vivais à l’époque ne me l’on dit. Pour ne pas me choquer ? Parce que ça n’avait pas d’importance ?

Ne pas avoir de mère dans la vie d’un petit garçon puis ce qui s’en suit est délicat. Quand j’ai commencé tardivement à aller avec les filles, ça s’est traduit par une succession de râteaux, puis de largage par icelles qui ne supportaient pas que j’aille chercher en elles, la mère. Ce manque de tendresse, ce manque d’amour, dans l’enfance, au moment des enregistrements des données de la vie auraient pu être indélébiles. Heureusement, l’encre était sympathique. L’amour de la vie s’est insinué dans mon  amour de la mort, je suis devenu un autre avec cette notion importante ; le fait de ne plus en vouloir à ma mère, d’avoir de la compassion pour elle. En revanche, je n’ai pas de regret d’avoir une sorte d’enfance volé. Elle m’a fait ce que je suis ; ça me satisfait.

Le jour de l’apocalypse, j’aurai surement une pensée d’amour pour elle…

Blog de l’Apocalypse / J -17

Publié le 04/12/2012 à 08:14 par stefffgot Tags : blog vie moi chez article heureux photos fille voyage rock jeune bébé
Blog de l’Apocalypse / J -17


Mardi 4 Death Ambre.

Quand j’étais jeune, j’étais rock critic. L’aventure a commencé dans Gig, le jouet de Caroline Ayache, la fille d’Alain Ayache, magnat de la presse disparu depuis 4 ans. Je quémandais à leur porte pour qu’ils écrivent un article sur le groupe que je manageais, Betrave Rock. Ils m’ont simplement dit : « fais-le toi-même ». J’ai acté, puis récidivé et ainsi placé quelques articles dans ce journal vite disparu. J’ai poursuivi l’aventure à « le Guitariste Magazine »

C’était début 80, j’ai rencontré Joël le photographe, un type (devenu un bon camarade) croisé par hasard « au Palais des Glaces » à un concert de « Strychnine », groupe de rock bordelais. Je l’ai sollicité, animé par un besoin de photos pour illustrer mon futur article. La semaine d’après, nous avons récidivé ensemble grâce au légendaire groupe québécois : « Offenbach » et son chanteur charismatique Jerry Boulet, décédé aussi depuis longtemps. On les avait chopés dans les loges et interviewés. Je ne crois pas que l’article soit passé dans le journal. Tiens, en y repensant, à l’époque, j’ai enchaîné sur Nono, le guitariste de Trust, Frank Darcel de Marquis de Sade, Wilko Johnson, ainsi que Bertignac de Téléphone. Le contexte récurrent était des interviews autour de la guitare. Sans bien savoir ce que j’écrivais, les aficionados savaient tout sur leurs styles, sur l’instrument, leurs guitares, leurs cordes, leurs pédales, … Et tout ça pour de belles nèfles, vu que Nicolas Cayla, le boss de « Gratteux magazine » ne m’a jamais payé. J’attends toujours 8000 francs depuis 31 ans !!

Rock’n’stock. Comment j’ai fait pour débarque dans ce journal ? Impossible de m’en souvenir !

j’ai commencé par des chroniques de disques. S’en est suivis des interviews à un rythme mensuel. Avec mon anglais approximatif et l’aide de Joël qui m’avait suivi dans l’aventure, J’en ai passé des incroyables dans la moulinette de ses rencontres, comme cette tournée avec Eddy Mitchell et notre entretien iconoclaste ou la rencontre avec les Stray Cats et l’envie du cassage de gueule par les Hell’s Angels à cause du photorama où je les comparais à des cow-boys. Je revois aussi mon voyage de presse du côté de chez Londres avec ce concert de Whitesnake, les héritiers de Deep Purple, suivi du trip à Newcastle avec le concert et l’Iinterview des Girlschool, les hard-rockeuses enrichit par la dégustation des gâteaux avec leurs mamans dans leurs loges, assez déstabilisant après les avoirs vus sur scène en pleine férocité. C’est dans ces moments que les mythes se brinqueballent. À cause d’avoir rencontrer mes héros (entre autres, XTC, Higelin), de voir mes idoles que je me suis rendu compte qu’ils n’étaient en fait que des humains. J’en ai perdu l’envie de faire ce boulot. Dans la même période, disposant de temps, je suis devenu avec Joël, secrétaire de rédaction du journal. Les bureaux étaient vers Temple et l’on voyait défiler à la rédaction, les journaleux qui rendaient leurs papiers. C’est même là-bas que j’ai vu pour la 1ère fois, Danlel, futur Mano Negra, se pointer avec son 45 tours de son groupe Tourangeaux, les Reactors. On était heureux Joël et moi dans notre petit appartement ; on commençait à franchement prendre nos aises tant et si bien que la famille Putti, proprio du journal, voyant échapper leur bébé, nous ont remercié avec pertes et fracas. Ça c’est passé un matin ; ils étaient là tous les 2, à m’attendre, à nous attendre. Nos affaires étaient déjà pliées dans un coin. Ça c’est arrêté un peu brutalement. Cela dit je garde un trop bon souvenir de Paul, cet intello rocker, maître en jeu vidéos qui m’aimait bien et qui me disait toujours à propos de mes articles. « C’est bien écrit, j’aime bien ton style, mais il serait souhaitable que tu parles du sujet !». Certes, j’étais à côté de la plaque, mais j’avais déjà le « staïle ». Finalement, j’ai gardé ce qui m’est utile à ma vie de scribouillard…

C’est ainsi que je l’étale complaisamment, sans vergogne, avec envie, hardiesse et bonheur, en attendant le jour de l’Apocalypse, bien sûr !...

Blog de l’Apocalypse / J -170

Publié le 04/12/2012 à 08:04 par stefffgot Tags : blog vie moi chez article heureux photos fille voyage rock jeune bébé
Blog de l’Apocalypse / J -170


Mardi 4 Death Ambre.

Quand j’étais jeune, j’étais rock critic. L’aventure a commencé dans Gig, le jouet de Caroline Ayache, la fille d’Alain Ayache, magnat de la presse disparu depuis 4 ans. Je quémandais à leur porte pour qu’ils écrivent un article sur le groupe que je manageais, Betrave Rock. Ils m’ont simplement dit : « fais-le toi-même ». J’ai acté, puis récidivé et ainsi placé quelques articles dans ce journal vite disparu. J’ai poursuivi l’aventure à « le Guitariste Magazine »

C’était début 80, j’ai rencontré Joël le photographe, un type (devenu un bon camarade) croisé par hasard « au Palais des Glaces » à un concert de « Strychnine », groupe de rock bordelais. Je l’ai sollicité, animé par un besoin de photos pour illustrer mon futur article. La semaine d’après, nous avons récidivé ensemble grâce au légendaire groupe québécois : « Offenbach » et son chanteur charismatique Jerry Boulet, décédé aussi depuis longtemps. On les avait chopés dans les loges et interviewés. Je ne crois pas que l’article soit passé dans le journal. Tiens, en y repensant, à l’époque, j’ai enchaîné sur Nono, le guitariste de Trust, Frank Darcel de Marquis de Sade, Wilko Johnson, ainsi que Bertignac de Téléphone. Le contexte récurrent était des interviews autour de la guitare. Sans bien savoir ce que j’écrivais, les aficionados savaient tout sur leurs styles, sur l’instrument, leurs guitares, leurs cordes, leurs pédales, … Et tout ça pour de belles nèfles, vu que Nicolas Cayla, le boss de « Gratteux magazine » ne m’a jamais payé. J’attends toujours 8000 francs depuis 31 ans !!

Rock’n’stock. Comment j’ai fait pour débarque dans ce journal ? Impossible de m’en souvenir !

j’ai commencé par des chroniques de disques. S’en est suivis des interviews à un rythme mensuel. Avec mon anglais approximatif et l’aide de Joël qui m’avait suivi dans l’aventure, J’en ai passé des incroyables dans la moulinette de ses rencontres, comme cette tournée avec Eddy Mitchell et notre entretien iconoclaste ou la rencontre avec les Stray Cats et l’envie du cassage de gueule par les Hell’s Angels à cause du photorama où je les comparais à des cow-boys. Je revois aussi mon voyage de presse du côté de chez Londres avec ce concert de Whitesnake, les héritiers de Deep Purple, suivi du trip à Newcastle avec le concert et l’Iinterview des Girlschool, les hard-rockeuses enrichit par la dégustation des gâteaux avec leurs mamans dans leurs loges, assez déstabilisant après les avoirs vus sur scène en pleine férocité. C’est dans ces moments que les mythes se brinqueballent. À cause d’avoir rencontrer mes héros (entre autres, XTC, Higelin), de voir mes idoles que je me suis rendu compte qu’ils n’étaient en fait que des humains. J’en ai perdu l’envie de faire ce boulot. Dans la même période, disposant de temps, je suis devenu avec Joël, secrétaire de rédaction du journal. Les bureaux étaient vers Temple et l’on voyait défiler à la rédaction, les journaleux qui rendaient leurs papiers. C’est même là-bas que j’ai vu pour la 1ère fois, Danlel, futur Mano Negra, se pointer avec son 45 tours de son groupe Tourangeaux, les Reactors. On était heureux Joël et moi dans notre petit appartement ; on commençait à franchement prendre nos aises tant et si bien que la famille Putti, proprio du journal, voyant échapper leur bébé, nous ont remercié avec pertes et fracas. Ça c’est passé un matin ; ils étaient là tous les 2, à m’attendre, à nous attendre. Nos affaires étaient déjà pliées dans un coin. Ça c’est arrêté un peu brutalement. Cela dit je garde un trop bon souvenir de Paul, cet intello rocker, maître en jeu vidéos qui m’aimait bien et qui me disait toujours à propos de mes articles. « C’est bien écrit, j’aime bien ton style, mais il serait souhaitable que tu parles du sujet !». Certes, j’étais à côté de la plaque, mais j’avais déjà le « staïle ». Finalement, j’ai gardé ce qui m’est utile à ma vie de scribouillard…

C’est ainsi que je l’étale complaisamment, sans vergogne, avec envie, hardiesse et bonheur, en attendant le jour de l’Apocalypse, bien sûr !...

Blog de l’Apocalypse / J -18

Publié le 03/12/2012 à 08:33 par stefffgot Tags : vie moi monde photo chez histoire enfants heureux france jeux soi mort travail pensée écran horreur extrait blog
Blog de l’Apocalypse / J -18


Lundi 3 Death Ambre.

 

Conte cruelde noël, Histoire  de l'Avant-Apocalypse

 

Comment se fait-il que tous les gosses qui naissent depuis trente ans, subissent les assauts despotiques et phagocyteurs de feu l'inventeur de Mickey. La lobotomie s'est installée dans les années 60 et nos cerveaux gangrenés ne réagissent qu'à la vue de ces personnages en couleurs, aux formes arrondies à qui ils arrivent pourtant des histoires tendres et drôles. Comme abuseurs de foule, il s'en tient là, le père Disney, mais on n'y peut rien, on s'est presque tous fait berner, avec un plaisir indicible tant et si bien que l'on ne peut échapper à la main mise de ce fils de l'oncle Sam qui n'est pas prêt de vouloir arrêter ses histoires gnangnan à balle cent et à mort moi l'noeud-rone.

Malgré tout, j'aime beaucoup Walt. Petit marmot turbulent, je fus imprégné par tous ses films et je ne manquais jamais de regarder à la télé : "l'ami public n°1" que présentait Pierre Tchernia, mon idole à cette époque. C'était une émission de télé avec des jeux et plein d'extrait de ces films merveilleux réalisés par l'écurie Disney. L'animateur cathodique nous parlait aussi de ces parcs qu'avaient fait construire l'Américain, recréant l'atmosphère féerique de ces dessins animés. Mon rêve le plus cher, était d'aller dans un de ces gigantesques parcs où l'on pouvait s'amuser de toutes les attractions. Ce type, Walt, il avait vraiment du talent. Cela faisait déjà longtemps qu'il était mort et, heureusement pour nous, ses successeurs avaient, avec brio, su pérenniser l'entreprise. Créatifs, exploitant des filons scénaristiques historiques en les alliant à des nouvelles trouvailles techniques, ils avaient su redorer le blason en nous émerveillant sur nos écrans cinématographiques. Il ne manquait plus qu'un souhait qui fut exaucé à peine après que j'eusse émis sa potentielle émission. Un parc Disney en Europe, histoire de retrouver tous ces héros « en chair et en os ». Le comble, c'est qu'il fut construit à Marne la Vallée, si près de chez moi où il ne fallait qu'un ticket de RER pour accéder au bonheur.

C’est devenu une obsession, le parc EuroDisney. Même, une drogue. Je passe le plus clair de mon temps là-bas, à naviguer dans les allées, contemplant, émerveillé, les décors somptueux, retraçant avec force réalisme, l'environnement des dessins animés. À chaque fois, il me faut dans tous les manèges comme " le Space Mountain", que je monte dans le vaisseau spatial "Star War", que je navigue sur le navire de la maison fantôme, que j'aille voir la vie de H.G Wells sur un écran à 380°. Je souffre de l'état de manque quand je n'y suis pas. Alors comme palliatif, j'ouvre mon poste de télé et je suis les émissions de la jeunesse qui s'y déroule. En cette période de Noël, on peut voir tous les jours, les irritantes aventures d'une dénommée Anne, petite animatrice chanteuse, devenue l'égérie des enfants, en fait, après l'assassinat de Dorothée par l'ex-animateur et acteur de Canal + bien connu Antoine de Caunes, son cousin, depuis en fuite en Argentine. Anne est une de ces animatrices agaçantes que l'on choisit petite, comme ça, les gosses ont l'impression que c'est quelqu'un à portée de leurs nains, qui les présentent. Ça ne m'amuse pas du tout. Peut-être suis-je trop âgé pour entendre les inepchies qui se débitent inlassablement de sa bouche porcine. Elle me gâche mon plaisir de la vision de mon parc d'attractions préféré. Le réalisateur de ces émissions n'est pas très fin non plus car ces images sont d'une banalité affligeante. Le comble est atteint par la présence de l'ineffable mais narrable Jean-Pietre Faux-Cul, ambassadeur cathodique de la culture raz des paq'.

Je boue sur mon fauteuil. Je ne peux plus les supporter. Je veux trouer la peau d'Anne. Le comble est atteint Dimanche dernier où sévit un ersatz de "l'ami public n°1" présentés par la grognasse et le pithécanthrope. J'ai une pensée philosophique qui m'étonne assez ne me sentant pas prédestiné à avoir cette finesse d'esprit. Je me dis : ce monde est d'une tolérance douteuse. Je ne réclame pas de faire justice moi-même, ce mot et sa résultante m'ennuie mais j'ai juste envie de temps en temps de me faire plaisir. Une petite gâterie, un auto présent... Faut bien se faire plaisir soi-même si personne d'autres le fait pour soi, non ?.

Me voilà à pied d’œuvre. Pas besoin d'un gros investissement pour faire ce que j'ai à faire. Je trouve mon bonheur dans une quincaillerie, quelque chose de vraiment pas cher mais d'ultra efficace, quelque chose que je peux glisser dans ma poche, sans éveiller aucun soupçon. Je passe tranquillement l'entrée du parc même après les fouilles corporelles et usuelles des sbires de la sécurité. Il fait froid ce jour-là à Marne la Vallée. J'effectue mon petit tour de parc habituel, plus heureux que, lors de mes autres visites. Au détour du bateau à Aube, j'aperçois, les deux époumonés de la première chaîne. Je me demande si le révérend Faux-Cul avec sa tronche de curé défroqué, pas tout à fait fini ne fourre pas ses mains dans la culotte de la pétasse. Je me fais un petit repérage des lieux, histoire d'en trouver un adéquate, il est temps que cette histoire longuette s'achève. Calculateur, je veux leurs morts dans le domaine de l'atroce tout en usant d’une certaine originalité. Pas du tout, pour la question médias, sachant pertinemment que je vais faire la une des journaux le lendemain. Non, ce qui m'intéresse, voire me passionne, ce son nos charmantes têtes blondes qui ne vont plus subir le vicieux et la radasse. Je sais que d'autres vont les remplacer ; j’ai tout le temps d'élaborer d'autres plans. J’ai au moins l'avantage de fourmiller d'idées.

La température est tombée bien bas. Presque qu'autant que l'émission que ne va plus être animée par les 2 futurs cadavres. Je suis avec intention leurs pérégrinations dans les allées du parc. J'ai la présence d'esprit d'anticiper leurs parcours. Pour cela, je me saisis d'un conducteur de l'émission qui explique le déroulement de celle-ci avec les différents lieux des tournages. Et pour compléter le tout, le moment de leurs occupations. Il est 13 h, l'heure de la coupure (c'est de circonstance) repas. J'ai tout le temps d'œuvrer.

Quelques instants plus tard, mon piège est prêt : facile à installer, prêt à entrer en action dans 2 h au plus. Je me tâte pour savoir si j'attends pour voir la fin des 2 mickeys (hi !...hi !...hi !... pas mal ce mot ! ). J’ai mon appareil photo, équipé d'un zoom qui grossit suffisamment pour avoir leurs morts en gros plan. Je m'installe à proximité des montagnes russes et au moment le plus tragique, je prend des clichés saisissants.

Le lendemain, les journaux titrent sur l'atrocité du crime. Horreur !, 2 des animateurs préférés des Français ont été décapités. J'ai droit à toutes les premières pages de France, de Navarre et d'Europe. À la télévision, comble de ma joie, ils en parlent beaucoup, me donnant l'occasion de revoir à de nombreuses reprises ce parc que j'affectionne tant. Puis, je me mets à rire fortement, à gorge déployée, un rire sardonique, sadique peut-être. En fait, ce ne sont pas les évènements qui me font rire. Je repense à une relation de travail qui m'avait dit un jour… Texto : " Benh, toi, t'as pas inventé l'eau chaude !". Maintenant, quand j'y repense, j'ai envie de lui répondre : " Par contre, j'ai inventé le fil à couper le beurre !!! Ha ! Ha ! Ha ! Joyeux Noël !