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RechercherDerniers commentairesmerci pour le concert d'hier soir à aix en othe, ainsi que pour les dédicaces ( du riff hifi chez les rockeurs
Par RICHIER Philippe, le 07.07.2024
via romance site officiel :
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Par Via romance, le 08.04.2021
mon ami d'enfance. les jeux d'indiens, il était "bison noir", et moi "biche agile".
la forêt, ses grands arbr
Par Anonyme, le 21.11.2020
j' ai connu les 5 !
Par Anonyme, le 24.07.2020
merci mon ami, amour.
Par Stéphane Hervé, le 24.07.2020
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Date de création : 04.04.2011
Dernière mise à jour :
20.10.2022
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Dimanche 11 Mars
Histoire de l’avant Apocalypse (the conclusion)
Au petit matin, en buvant mon café, je me demandais si cela allait durer encore longtemps, ce qui n’était pas une plaisanterie. Je ne pouvais en parler avec personne. Aucun de mes amis ne m’auraient cru, je serais passé pour un charlatan auprès de la médecine. Par contre, j’avais le choix d’intéresser tous les fans de lycanthropie, devenir leur porte-parole, ou finir dans un cirque comme la bête de foire que l’on se plaît à montrer. Tout cela ne me disait rien qui vaille. Je me sentais coincé et me demandais comment allait être mes lendemains. Ils furent comme je le redoutais. Je passe les détails des éternelles séquences d’envie de vomir et des flatulences. Je n’avais plus qu’en tête, où quelques jours auparavant, où j’avais fait une rencontre qui ne me laissait loin de l’indifférence et qui, vu la tournure de mon quotidien, ne prenait pas le chemin d’une potentielle idylle. Comme je n’en avais pas le courage, c’est elle qui m’appela la première, me posant la question quant à ce silence presque incompréhensible. Je prétextais un débordement dans mon emploi du temps, qui la laissait perplexe, de part le fait que je lui avais expliqué « mon travail ». Alors, confus, je lui proposais que l’on déjeune ensemble. Je n’avais rien à craindre dans la journée.
J’arrivais au rendez-vous totalement crevé. Il faut dire que ces exercices nocturnes me laissaient des séquelles de fatigue importante. Elle vit ma mine déconfite et s’inquiéta. Je sentais alors que l’idylle annoncée, se nouait. J’étais heureux, mais mon état m’empêchait de laisser éclater ma joie. J’avais envie de cracher le morceau, mais jamais elle ne m’aurait cru. Je décidais de donner dans le subterfuge en inventant des mensonges protecteurs. En clair, je lui dis que l’on m’avait appelé pour être « perchman » sur un tournage de film, en quelque sorte, mon métier dans le cinéma, que le tournage débutait le soir même, qu’il se poursuivrait pendant un mois, la nuit. Alors, je lui avouais que j’avais très envie de la voir, mais que cela ne pouvait se passer que l’après-midi. « C’est encore mieux l’après-midi ! », répliqua-t-elle, et elle ajouta : « d’ailleurs commençons tout de suite ! ». Elle me suggéra d’aller chez elle, et nous ne nous fîmes pas prier. Je passais un des meilleurs après-midi de ma vie. La Belle savait s’y faire, même l’après-midi. Je la quittais à l’heure du thé, me comportant comme le plus heureux des hommes. Le soir, ça changea du tout au tout : je m’y étais habitué. Nous remîmes le couvert, dès le lendemain. Et les jours qui suivirent lorsque survint un événement inattendu.
Comme chaque soir, je m’attendais à subir le châtiment infligé depuis pas loin d’un mois. Depuis une semaine, j’avais décidé de m’installer directement aux toilettes, afin de perdre moins de temps. Il était plus de minuit et quelques courbatures sur mon fessier, quand je compris que je ne transformerais pas cette nuit-là. Je pensais que mon supplice était terminé, que j’étais redevenu un être normal. Mais, une consultation du calendrier me fit douter de cette affirmation. Cela faisait exactement vingt-huit jours que je changeais de peau la nuit, ce qui faisait de cette nuit, une nuit de Pleine Lune. Et pour moi, se posait la question de savoir si, justement la nuit de Pleine Lune, n’était pas celle où je restais normal. Ces doutes, je les conservais jusqu’au lendemain soir. Je ne m’étais pas trompé, car je re-subis la malédiction. Alors, je perdis tout espoir, et je me vis condamner à traîner cette tare jusqu’à la Nuit des Temps. Qu’avais-je à espérer ? Quel pouvait être mon avenir, si j’étais contraint de rester chaque nuit, seul chez moi, dans la peau d’un loup-Garou. Le désespoir s’installait en moi : comment pourrai-je vivre cet amour qui naissait dans ma vie. Je me sentis obligé de tout lui dire, voire de me laisser tenter de passer une soirée avec elle, pour savoir comment nous réagirions face à ce genre de situation extrême. Peut-être serait-elle encore plus attirée, malgré le processus de transformation, par un homme capable de devenir loup ? Mais moi, quelle serait ma réaction ? Pourrai-je contenir mes pulsions et ne pas être tenté de la tuer, comme il est d’usage dans la légende ?
Je ne la vis que trois jours plus tard. Ce fut-elle encore qui m’appela en me posant tout un tas de questions, qui me mirent dans l’embarras, quant aux réponses à y donner. Croyait-elle mes mensonges ou avait-elle beaucoup de talent pour le faire ? Néanmoins, nous nous revîmes dès le lendemain, pour parfaire nos techniques de galipettes de l’après-midi. Je fus embêté quand elle me demanda quel serait le premier soir où nous nous retrouverions. Je ne pouvais pas éternellement mentir sur mes soi-disant tournages nocturnes. Une dizaine de jours passèrent ainsi dans la joie et la bonne humeur, une fatigue constante m’accablait de plus en plus. Jusqu’au soir, où l’on sonna chez moi. Machinalement, j’ouvris la porte sans même avoir eût la précaution de vérifier l’identité de mon visiteur. C’était une visiteuse, et pas n’importe laquelle des visiteuses, puisqu’il s’agissait de ma douce et tendre. Je manquais d’argument pour justifier ma présence. Mentir encore ne pouvait plus passer. Alors, le ton monta à un niveau que nous n’avions pas encore atteint tous les deux. J’étais coincé. Soi, je la perdais, car elle me dit qu’elle ne me faisait plus confiance ; soi, je lui proposais de rester avec moi pour qu’elle puisse comprendre la gêne qui m’accaparait. Après un court débat, nous choisîmes la seconde solution. C’était en quelque sorte, une espèce de test ultime, qui pouvait ou non garantir, la fiabilité de la relation entre deux personnes qui commencent à s’aimer. Ou bien, pour en revenir à la légende, j’allais commettre mon premier assassinat. La nuit tomba comme un couperet mal aiguisé. Je ressentis les premiers gargouillis me vriller le ventre. Ce fut autour des pets de se faire entendre et sentir. La charmante perspective de notre tête-à-tête commençait à s’échapper. Je courus, comme d’accoutumer, vers les toilettes. À travers la porte, je l’entendais me demander si j’allais bien. Je lui répondais par quelques hurlements. Elle me disait de cesser mes bêtises et de me répondre. Quand j’eus revêtu ma nouvelle peau, je sortis des toilettes et découvris une nouvelle identité en moi, mon instinct et cela je ne l’avais pas perçu avant car, je ne m’étais jamais trouvé en présence d’un être humain quand j’avais ma peau de loup-garou, était celui d’un animal, d’un animal féroce, d’un chasseur carnassier. Ces impressions de raisonnement d’un être humain, n’étaient donc que dans ma tête. Je ne cherchais pas à lutter contre ce que mon corps me dictait : c’était lui qui faisait la Loi. Je n’avais donc, plus qu’une seule envie, c’était de la dévorer. Cette proie si facile qui me tendait mes bras poilus, c’était trop beau pour ne pas en profiter. J’avançais vers elle, toutes griffes dehors. Je fus arrêté net dans mon élan. La proie était loin d’être facile. Ce n’était pas une femme normale, car dotée de plus de force que prévue. Une force surhumaine et même, et j’ose employer ici, ce néologisme : une force surlytécanthropienne. Elle se jeta sur moi et me planta dans la gorge, ses deux incisives, bien acérées. Je ne parvins même pas à me débattre, elle était vraiment très puissante. Je sentais mon sang se vider de mon corps : c’était tout. Et puis, un tout petit peu avant de mourir, je me dis que je n’étais pas le seul dans l’anomalie des légendes fantastiques. Car, ce vampire aussi, avait une bizarrerie. Elle pouvait vivre le jour sans se transformer en tas de cendres. Et à priori aussi la nuit et je compris qu’elle ne voulu me voir un soir, que pour mieux boire mon sang. Dans mon dernier souffle, je tentais d’être digne et de finir par une note d’humour, car à part ma vie, je n’avais plus rien à perdre. Cette fille finalement avait deux dents contre moi.
héhéhé excellent!
Non c'est pas très constructif comme commentaire.
http://harryh.centerblog.net
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